Revenus du travail insuffisants pour vivre correctement ?
Personne en difficulté
Trop peu d’offres d’emploi pour réduire le chômage ?
Offres d'emploi

La solution ?

Une part de la production répartie à égalité entre celles et ceux qui l’ont réalisée.

Progrès technologiques
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Objectifs de la SES

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Augmenter les salaires dans les secteurs économiques difficiles

Beaucoup d’entreprises sont prises en étau entre des prix de ventes trop faibles et des prix d’achat trop élevés qui ne permettent pas d’assurer de bons salaires.

Avec la SES, chaque entreprise aura la garantie de disposer d’une allocation pour chacun de ses travailleurs qui leur permettra de réévaluer les plus bas salaires.

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Susciter de nouvelles offres d’emploi

Un emploi est une activité qui permet de rémunérer correctement la personne qui la pratique. Dans le travail salarié, ce critère est le respect du salaire minimum.
Avec la SES, chaque entreprise aura la garantie de disposer d’une allocation pour chacun de ses travailleurs qui viendra en déduction du coût du salaire minimum. Ceci permettra de susciter de nouvelles offres d’emploi.

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Revaloriser les revenus des indépendants

Beaucoup d’indépendants peinent aujourd’hui à vivre correctement. Dédier aux travailleurs une partie de la richesse produite et la répartir à parts égales entre eux, donnera à tout indépendant l’assurance de disposer d’un socle de revenus garanti tout au long de son activité.

La seule solution qui ne nécessite aucune dépense publique.

Notre démarche

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Ils et elles soutiennent la SES

A l’heure où la transition écologique et sociale s’impose, il est indispensable de repenser le politique et ainsi la manière dont la société repense les liens et la coopération. Au-delà du tout marché ou de la logique descendante de l’État, la Sécurité économique et sociale offre une alternative permettant de mettre en œuvre une mutualisation de la valeur à la fois par le partage des richesses et la garantie de l’emploi. Elle constitue ainsi un pilier innovant d’un système économique à réinventer en commun, sur de nouvelles bases.

Edouard Jourdain, Maître de conférences en Théorie politique
Photo de Edouard Jourdain - Témoignage

Avec un ancien collègue de promotion, nous avons fondé l’entreprise Esker à Lyon que j’ai quittée dans les années 2000 alors qu’elle employait déjà plus de 300 salarié.e.s. Notre activité principale était le progiciel qui nécessite de gros investissements immatériels en recherche et développement. Cela signifiait des salaires à assurer tous les mois en vue de produits qui n’étaient disponibles et donc commercialisés que quelques années plus tard. La Sécurité économique et sociale aurait permis de financer une grande partie de ces salaires et nous aurait permis d’aller plus vite dans notre développement.

Benoît Borrits, Ancien entrepreneur en informatique
Photo de Benoît Borrits - Témoignage

Je suis dirigeant d’une entreprise d’ébénisterie qui existe depuis plus de trente ans. Nous avons réussi à augmenter progressivement nos effectifs et nous formons désormais une équipe de 9 personnes. Il s’agit de personnes fortement qualifiées qui aiment leur art et leur métier. Comme beaucoup de dirigeants de PME, j’ai l’œil en permanence rivé sur le carnet de commandes car je n’aimerais pas avoir à licencier. L’intérêt de la Sécurité économique et sociale est de créer une solidarité entre toutes les entreprises, quel que soit leur secteur ou leur région : un peu comme si le coût de chaque salaire était partagé entre mon entreprise et toutes les autres entreprises.

Vincent Tortorici, Dirigeant d’AT Concept Bois Sarl ART ET TRADITION
Photo de Vincent Tortorici - Témoignage

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FAQ

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Un contrat de travail constitue toujours un risque pour l’entreprise : celui que le travail du salarié rapporte moins que son coût et ceci n’est jamais garanti à l’avance. Sans la Sécurité économique et sociale, si le coût mensuel du salaire (salaire + cotisations sociales) est de 3500 euros par exemple, il devient alors impératif qu’à terme, le salarié génère plus de 3500 euros de valeur pour que l’embauche soit justifiée et ceci reste vrai dans toute entreprise, qu’elle soit à but lucratif ou pas. Si le montant de l’allocation est de 1500 euros, ceci signifie alors que le risque supporté par l’entreprise n’est plus de 3500 euros mais de 2000 euros, ce qui est significativement moindre. En contrepartie de cette allocation, l’entreprise devra contribuer à hauteur d’environ 30 % de ce qu’elle va produire. Ceci signifie que l’entreprise échange par avance 30 % de ce que le salarié va produire, montant qui n’est pas connu a priori, contre une allocation de 1500 euros qui elle, est certaine et garantie, et qui permettra de payer une partie significative du salaire. Cela réduit donc considérablement le risque associé à l’embauche de toute personne et multipliera les offres d’emploi.

Il est en effet possible que des individus s’inscrivent en tant qu’indépendant de façon à toucher l’allocation sans avoir l’intention de travailler et de contribuer à la richesse commune. Or l’esprit initial de la Sécurité économique et sociale est bien d’inciter les individus à participer à la production commune de biens et de services en leur garantissant un socle de revenu par l’allocation. Comme bien d’autres mesures et propositions, la Sécurité économique et sociale n’est évidemment pas exempte de détournements.

Qu’un individu s’inscrive en tant qu’indépendant et bénéficie de l’allocation pour lancer son activité est quelque chose de totalement légitime. Mais il est évident qu’au bout d’un temps donné, cet individu devra générer des flux de trésorerie qui alimenteront le pot commun, faute de quoi la société pourrait être fondée à estimer que son activité est factice. Il s’agit alors de déterminer un temps au bout duquel l’indépendant doit générer un minimum de richesse disponible faute de quoi il ne pourra plus bénéficier de l’allocation. Au bout de combien de temps ? Quel montant minimum ? Ces paramètres de calibrage de la Sécurité économique et sociale devront être déterminés par le débat parlementaire.

La Sécurité économique et sociale est l’exact contraire d’une proposition utopique. Elle ne remet pas en cause le principe de l’économie de marché. Elle ne nécessite pas la création d’une nouvelle monnaie et peut fonctionner dans le cadre de l’euro. Elle pourra se mettre en place par une proposition de loi qui serait adoptée par notre parlement dans le cadre actuel de nos institutions. À l’inverse de bien d’autres propositions, celle-ci combine le social avec l’économique, ce qui favorise son adoption. Elle institue une plus grande égalité dans la société et cette égalité est porteuse de dynamisme économique au sens où elle va favoriser à la fois l’emploi et l’esprit d’entreprise. Elle est porteuse d’une économie de l’emploi choisi dans laquelle l’exclusion et la pauvreté pourront disparaître. Seule une société réconciliée avec elle-même sera capable d’aborder cet enjeu essentiel de la transition écologique. Il nous faut donc nous arracher à la morosité ambiante, à la résignation. Il nous faut donc nous regrouper pour faire connaître autour de nous cette proposition, pour interpeller nos élus locaux et nationaux, les partis politiques dont nous nous sentons proches pour que cette proposition soit portée au parlement. L’adhésion à l’ALSES pour seulement 10 euros par an vous permet de participer à ce changement de société qui est à portée de main.

La philosophie de la Sécurité économique et sociale est proche de celle du revenu d’existence : le revenu d’un individu ne doit pas être réduit à la valeur de la production qu’il réalise. C’est la raison pour laquelle ces deux dispositifs activent le principe de l’allocation : un revenu égal pour toutes et tous. La différence entre les deux porte sur le fait que cette allocation est inconditionnelle pour le revenu d’existence alors qu’elle est conditionnée à la présence en emploi dans le cas de la Sécurité économique et sociale. 

Les partisans du revenu d’existence mettent en avant que l’emploi n’est pas le seul cadre dans lequel les individus apportent quelque chose à la société. Un individu sans emploi est aussi un individu qui dispose de plus de temps libre pour rendre service à autrui. Ceci justifierait donc qu’un revenu soit versé inconditionnellement à tout individu du simple fait de son existence. Il s’agit ici d’une position tout à fait défendable même si celle-ci se heurte à une objection majeure. Rien ne garantit en effet qu’une personne sans emploi qui se contenterait du revenu universel apporte réellement quelque chose à la société : elle pourrait se replier sur elle-même et passer sa vie devant la télé ou, plus moderne, à consulter Pornhub ! Ceci nous montre l’importance de l’emploi en tant que moyen de socialisation de l’ensemble des individus. C’est la raison pour laquelle le droit à l’emploi reste un droit constitutionnel qui doit devenir effectif, ce que permet la Sécurité économique et sociale et ne permet pas le revenu d’existence. 

L’adoption du revenu d’existence constituera un acte fort d’une société qui a confiance en elle-même au point où elle estime que toute personne apporte quelque chose de positif à la société et que cela justifie le versement d’un revenu inconditionnel. En l’état actuel des choses, il est douteux qu’une majorité soit prête à expérimenter ce revenu d’existence et la Sécurité économique et sociale peut donc constituer une étape intermédiaire. Bien que soumise à condition d’emploi dans un contexte où il sera possible de le choisir, l’allocation de la Sécurité économique et sociale permet d’expérimenter la déconnexion du revenu de la valeur marchande que l’on produit. Si la société constate que les emplois créés grâce à la Sécurité économique et sociale rendent des services réels, elle sera alors plus encline à se faire confiance et peut-être, demain, à vouloir que tout ou partie de l’allocation de la Sécurité économique et sociale soit désormais versée directement aux individus, ce qui revient à instaurer un revenu d’existence. La Sécurité économique et sociale peut donc aussi être considérée comme un mode de financement d’un futur revenu d’existence.

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