

La solution ?
Une part de la production répartie à égalité entre celles et ceux qui l’ont réalisée.

Objectifs de la SES
Augmenter les salaires dans les secteurs économiques difficiles
Beaucoup d’entreprises sont prises en étau entre des prix de ventes trop faibles et des prix d’achat trop élevés qui ne permettent pas d’assurer de bons salaires.
Avec la SES, chaque entreprise aura la garantie de disposer d’une allocation pour chacun de ses travailleurs qui leur permettra de réévaluer les plus bas salaires.
Susciter de nouvelles offres d’emploi
Un emploi est une activité qui permet de rémunérer correctement la personne qui la pratique. Dans le travail salarié, ce critère est le respect du salaire minimum.
Avec la SES, chaque entreprise aura la garantie de disposer d’une allocation pour chacun de ses travailleurs qui viendra en déduction du coût du salaire minimum. Ceci permettra de susciter de nouvelles offres d’emploi.
Revaloriser les revenus des indépendants
Beaucoup d’indépendants peinent aujourd’hui à vivre correctement. Dédier aux travailleurs une partie de la richesse produite et la répartir à parts égales entre eux, donnera à tout indépendant l’assurance de disposer d’un socle de revenus garanti tout au long de son activité.
La seule solution qui ne nécessite aucune dépense publique.
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Toutes les questions que vous vous posez
Est-ce que la contribution ne va pas annuler l’effet positif de l’allocation-emploi ?
Est-ce que les individus ne vont pas abuser de ce système en se contentant du bénéfice de la Sécurité économique et sociale sans produire réellement ?
Il est en effet possible que des individus s’inscrivent en tant qu’indépendant de façon à toucher l’allocation sans avoir l’intention de travailler et de contribuer à la richesse commune. Or l’esprit initial de la Sécurité économique et sociale est bien d’inciter les individus à participer à la production commune de biens et de services en leur garantissant un socle de revenu par l’allocation. Comme bien d’autres mesures et propositions, la Sécurité économique et sociale n’est évidemment pas exempte de détournements.
Qu’un individu s’inscrive en tant qu’indépendant et bénéficie de l’allocation pour lancer son activité est quelque chose de totalement légitime. Mais il est évident qu’au bout d’un temps donné, cet individu devra générer des flux de trésorerie qui alimenteront le pot commun, faute de quoi la société pourrait être fondée à estimer que son activité est factice. Il s’agit alors de déterminer un temps au bout duquel l’indépendant doit générer un minimum de richesse disponible faute de quoi il ne pourra plus bénéficier de l’allocation. Au bout de combien de temps ? Quel montant minimum ? Ces paramètres de calibrage de la Sécurité économique et sociale devront être déterminés par le débat parlementaire.
Mais il s’agit ici d’une proposition totalement utopique ! Comment comptez-vous mettre cela en place ?
Pourquoi conditionner la perception de l’allocation à la présence en emploi et ne pas verser directement l’argent aux individus, ce qui revient à instaurer un revenu d’existence ?
La philosophie de la Sécurité économique et sociale est proche de celle du revenu d’existence : le revenu d’un individu ne doit pas être réduit à la valeur de la production qu’il réalise. C’est la raison pour laquelle ces deux dispositifs activent le principe de l’allocation : un revenu égal pour toutes et tous. La différence entre les deux porte sur le fait que cette allocation est inconditionnelle pour le revenu d’existence alors qu’elle est conditionnée à la présence en emploi dans le cas de la Sécurité économique et sociale.
Les partisans du revenu d’existence mettent en avant que l’emploi n’est pas le seul cadre dans lequel les individus apportent quelque chose à la société. Un individu sans emploi est aussi un individu qui dispose de plus de temps libre pour rendre service à autrui. Ceci justifierait donc qu’un revenu soit versé inconditionnellement à tout individu du simple fait de son existence. Il s’agit ici d’une position tout à fait défendable même si celle-ci se heurte à une objection majeure. Rien ne garantit en effet qu’une personne sans emploi qui se contenterait du revenu universel apporte réellement quelque chose à la société : elle pourrait se replier sur elle-même et passer sa vie devant la télé ou, plus moderne, à consulter Pornhub ! Ceci nous montre l’importance de l’emploi en tant que moyen de socialisation de l’ensemble des individus. C’est la raison pour laquelle le droit à l’emploi reste un droit constitutionnel qui doit devenir effectif, ce que permet la Sécurité économique et sociale et ne permet pas le revenu d’existence.
L’adoption du revenu d’existence constituera un acte fort d’une société qui a confiance en elle-même au point où elle estime que toute personne apporte quelque chose de positif à la société et que cela justifie le versement d’un revenu inconditionnel. En l’état actuel des choses, il est douteux qu’une majorité soit prête à expérimenter ce revenu d’existence et la Sécurité économique et sociale peut donc constituer une étape intermédiaire. Bien que soumise à condition d’emploi dans un contexte où il sera possible de le choisir, l’allocation de la Sécurité économique et sociale permet d’expérimenter la déconnexion du revenu de la valeur marchande que l’on produit. Si la société constate que les emplois créés grâce à la Sécurité économique et sociale rendent des services réels, elle sera alors plus encline à se faire confiance et peut-être, demain, à vouloir que tout ou partie de l’allocation de la Sécurité économique et sociale soit désormais versée directement aux individus, ce qui revient à instaurer un revenu d’existence. La Sécurité économique et sociale peut donc aussi être considérée comme un mode de financement d’un futur revenu d’existence.